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PORT-DE-MARNE : la rue longe le quartier Madagascar en bordure de la rivière Marne. Si aucun port, n’y est installé, il semble que ce lieu a servi de débarcadère en aval des moulins de la Porte Marne.




 

MONTAIGNE (Michel Eyquem de) : Ancienne rue de Constantine. Né et mort à Montaigne. Ecrivain.
Michel Eyquem nait au château de Montaigne en Périgord. Il est issu d’une famille de riches négociants bordelais de noblesse récente. Après de études au collège de Guyenne à Bordeaux, il fait son droit à Toulouse. En 1554, il devient conseiller à la cour des Aides à Périgueux, puis à la suppression de cette juridiction, il rejoint le Parlement de Bordeaux où il se lie avec La Boëtie qui lui enseigne le stoïcisme. Il resigne sa charge en 157O pour se retirer sur ces terres et se consacrer à l’étude et à la réflexion. Il commence la rédaction des Essais en 1572. Il interrompt sa retraite en 1574 pour rejoindre l’armée royale du duc de Montpensier lors de la quatrième guerre de religion. Il publie en 158O la première édition des Essais. La même année, il décide d’entreprendre un voyage en Europe pour prendre les eaux et trouver un remède à la maladie de la pierre dont il souffre depuis plusieurs années. Il passe par Paris et présente les Essais au roi Henri III avant de rejoindre Plombières et Baden, passe en Italie pour séjourner à Rome. Il en rapporte un journal de voyages. Rentré à Bordeaux en 1581, il y exerce les fonctions de maire pendant cinq ans. Il met à profit les dernières années de son existence pour reprendre les Essais dont il publie une seconde édition posthume en 1595, complétée des dernières additions et corrections. Le nom de Montaigne a été retenu par le conseil municipal, en raison de son passage à Châlons, le 9 septembre 158O lors de son long voyage à travers l’Europe de juin 158O à novembre 1581. Il écrit dans son journal de voyage en Italie : » Châlons, sept lieus, et y logeâmes à la Couronne, qui est un beau logis et y sert-on en vaisselle d’argent et la plupart des lits et couvertes sont de soie. Les communs bâtiments de toute cette contrée sont en craie, coupée à petites pierres carrées de demi-pied ou environ et d’autres de terre en gazon, de même forme. Le lendemain nous partîmes de Châlons après dîner et vînmes coucher à Vitry ». L’hôtel de la Couronne était à l’emplacement de l’ancienne bibliothèque municipale, rue Rouillé d’Orfeuil.
  Portrait de MONTAIGNE



 
DAGONET : (Ernest ) 1856-1926, né et mort à Châlons. Sculpteur
Ernest DAGONET vient à PARIS en 1881. Auteur d’œuvres en bronze, quelques-unes à caractère animalier, DAGONET est également portraitiste, mais n’a pas négligé de sculpter des sujets religieux, historiques et allégoriques.
En 1886, il obtient une mention honorable, au Salon des artistes français pour un Christ au tombeau, aujourd’hui au musée de St-Dizier. À l'Exposition universelle de Paris de 1889, il reçoit une médaille de bronze puis en 1890, au Salon des artistes français, une médaille de 3e classe1. En 1890, sa statue en marbre la Nuit Pleine est acquise par l’État et placée au Palais du Sénat.
En 1895, il reçoit une médaille de bronze, pour son Ève en marbre, actuellement au musée du Luxembourg. L'année suivante, il obtient une médaille de 2e classe à l’Exposition internationale de Bruxelles puis une médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1900. On lui doit la tombe de Greuze au cimetière de Montmartre.
       
Monument aujourd’hui disparu.              Tombe de GREUZE.







 

27 avril 1944 : le chemin de la batellerie a été, sur le tronçon délimité par la rue Simon-de-Chaalons et la rue Maxime David, à la demande du Conseil des sages, dénommé ainsi en mémoire des victimes civiles du bombardement allié sur Châlons. (Se référer à l’article paru dans un précédent numéro)





 

COURIER (Paul-louis, 1772-1825) Ancienne rue d’Alger.
Né à Paris. Mort assassiné à Véretz. Pamphlétaire.
Engagé dans l’armée en 1791, élève de l’école d’artillerie de Châlons en 1792, il en sort lieutenant d’artillerie et envoyé à Rome en 1798. Il poursuit une carrière militaire jusqu’à sa démission en 1809. Ecrivain, opposé à la Restauration, il écrit de nombreux pamphlets contre ce régime. « Le Pamphlet des pamphlets ». On lui doit aussi : « les lettres de France et d’Italie »
  Portrait de Paul-louis COURIER


 

CHEDEL  ( Quentin, 1705-1763) Né et mort à Châlons. Graveur.
Ancienne rue de Casablanca. Le Conseil municipal a repris le nom de l’impasse Chédel qui donnait sur le rue Grande-étape.
Vers 1725, il quitte sa vie ville natale et on le retrouve à Paris pour y finir ses études. Mais au lieu de faire carrière des lettres, il se livre à son goût naturel en apprenant le dessin et la gravure. Il est élève du Chevalier de la Touche. Il œuvre sur tous les thèmes, des sujets religieux aux portraits en passant par des paysages. Il se fait remarquer par ses gravures à l’eau forte, et publie un grand nombre d’estampes remarquables. Il grave les œuvres des plus grands peintres de l’époque, de Boucher à Watteau ou Oudry mais aussi produit de nombreuses œuvres originales. Il illustre surtout des ouvrages, en particulier une série de sujets des fables de La Fontaine d’après Oudry en 1755 ou d’après Boucher pour les œuvres de Molière en 1734. Il grava près de 600 planches, son œuvre est considérable. On admire la délicatesse de son burin pour les paysages, les minéraux, les coquillages…Des infirmités précoces causées par une trop grande assiduité au travail, le force à renoncer à la gravure. Il se retire à Châlons en 1762 où il meurt. Il est inhumé dans l’église Saint-Nicaise, sa paroisse.






 

AUBRIET  (Claude) impasse  1665-1742.
Né à Moncetz, mort à Paris.  Ancienne rue de la Bitterie .
Peintre de fleurs, de papillons, d’oiseaux et de poissons, il nait à Châlons en 1651 et meurt à Paris en 1743. Ses talents et la célébrité qu’il avait acquise, le firent nommer dessinateur du Jardin de Roi, et ce fût en cette qualité qu’il accompagne Joseph Piton de Tournefort dans le « Levant » de 17OO à 1702. Il parcourt ainsi la Grèce et l’Asie. A son retour il remplaça Jean Joubert, peintre du roi, au Jardin royal, et y continue la magnifique collection de dessins de plantes sur Velin, que Nicolas Robert avait commencée à Blois, par ordre de Gaston, duc d’Orléans, frère de Louis XIII. Louis XIV ayant hérité de cette collection, la fit continuer et déposer à la bibliothèque du roi. Elle est composée de 66 volumes. On lui doit de nombreux dessins à l’encre de chine rehaussé de gouache. De nombreux recueils nous sont parvenus. Une petite fleur égaille chaque printemps les jardins, cette crucifère ornementale aux pétales violettes ou pourpres originaire d’Italie méridionale, de Grèce, d’Asie mineure et d’Iran porte le nom d’un châlonnais : il s’agit de l’aubriette ( aubrietia en latin). Son nom lui a été donné par le botaniste Pyramus de Candolle en hommage à son collègue Aubriet.

  l’aubriette



TALON (Jean)  1626-1694
Né à Châlons. Mort à Paris. Administrateur
C’est au 17 rue du Lycée qu’il voit le jour. Son père Philippe Talon était avocat puis successivement lieutenant du bailli et lieutenant général du baillage. Après ses études à Paris au collège de Clermont tenu par les jésuites, il entre dans l’administration militaire. Il est d’abord commissaire des guerres en Flandre, au service de l’armée de Turenne qui guerroyait contre Condé, passé au service du roi d’Espagne. Talon assiste à la prise du Quesnoy le 6 septembre 1654 et devient commissaire du roi. En 1655, il devient intendant du Hainaut qui comptait alors dix villes conquises sur les Pays-Bas espagnols parmi lesquelles Valenciennes, Maubeuge, Mariembourg et Philippeville. Il le resta dix ans. Sur la suggestion du ministre Colbert, qui souhaite établir une administration fiable et efficace de l’autre côté de l’Atlantique, le roi Louis XIV le nomme intendant de la Nouvelle France, en Amérique de Nord. Le 23 mars 1665, le roi signe la commission qui fait de TALON le premier intendant de la Nouvelle France, son prédécesseur nommé en 1663 ne s’y étant jamais rendu. Jean TALON embarque à La Rochelle avec le gouverneur Rémy de Courcelles et l’essentiel du régiment de Carigan-Salières. Il aborde le Québec le 12 septembre 1665. Au cours de son premier séjour du 12 septembre 1665 au 10 novembre 1668, TALON développe la colonie, crée une justice, une police et développe le commerce tout en diversifiant l’agriculture. En 1666, la colonie ne compte que 3215 européens, soit un total de 524 familles et la ville de Québec n’a que 547 habitants. TALON qui se rend compte que l’établissement français d’Amérique du Nord est condamné à court terme, si l’immigration fait défaut, s’efforce de recruter les immigrants en leur offrant deux arpents défrichés, à charge pour eux de défricher en retour la même surface pour un autre arrivant. De 1665 à 1672, 1700 colons vont ainsi débarquer en Nouvelle-France. L’intendant encourage la venue de jeunes filles recrutées dans les orphelinats parisiens. Les « filles du Roi » pour assurer l’avenir de la colonie. Leur voyage était payé et elles recevaient 5O livres à leur arrivée en guise de dot. L’agriculture est à l’époque, la principale activité du territoire. Les paysans de l’ouest, paris au Canada y ont amené leurs techniques et certaines variétés de céréales qui s’adaptent à la courte saison végétative. Les efforts de l’intendant TALON portent sur la culture du lin, du chanvre et du houblon qu’il introduit au Canada. L’orge permettant de faire de la bière. Il fait construire une brasserie à Québec en 1670 qui produit 4000 barriques par an dont 2000 sont exportées vers les Antilles. De la même façon, il fait venir des bêtes pour développer l’élevage. On fait venir des maitres-artisans français pour former des Canadiens. TALON tient à l’autosuffisance de la colonie et vante dans son « mémoire au roi » du 2 novembre 1671 les productions du Canada « de quoi me vêtir du pied à la tête ». Soucieux de l’expansion du territoire, il encourage sa pacification en contribuant après une expédition dirigée contre les Iroquois, à renouer les relations avec les tribus indiennes et encourage les expéditions de découverte. TALON met de l’ordre dans les finances publiques. Il obtient du roi de pouvoir revenir en France à la fin de l’année 1668. Le roi lui demande d’y retourner en 167O et le charge de réinstaller en Nouvelle France les frères Recollets chassés dix ans plus tôt par les jésuites. Lorsqu’il embarque, accompagné de six frères dont le frère Luc, qui devient ainsi le premier peintre officiel du Canada. So second séjour est plus court, à peine deux ans pendant lesquels il poursuit l’œuvre entreprise. S passage a incontestablement marque l’histoire de la Nouvelle France qui connait ensuite un développement économique et démographique important. A son retour, il occupe de hautes fonctions auprès de Louis XIV. Il obtient la charge honorable de premier valet de la garde-robe du roi, puis devient en 1681 « secrétaire du cabinet ». Sa vie se partage alors entre le service à la cour et son logis parisien rue du Bac. S’il ne revient jamais à Châlons où il avait cependant des biens, il est selon ses vœux inhumé le 3 octobre 1695 à Châlons en l’église Notre-Dame-en-Vaux où un fragment de sa pierre tombale est encore visible.
TALON est très connu au Québec, à Montréal notamment où il est considéré par nos cousins d’outre Atlantique comme un des fondateurs.
  Portrait de Jean TALON




 


SIMON de CHAALONS : Simon de Mailhy, dit Simon de Champaigne vers 1500-1554. Né à Châlons et mort à Avignon. Artiste-peintre de la renaissance.
Cette rue s’appelait avant 1926 rue de la vinaigrerie.
Ce peintre signe « Simon de Chaalons et Champaigne ». Ses thèmes sont uniquement religieux. Il travaille à Avignon. Ces œuvres sont recensées dans les églises d’Avignon et le musée Calvet à Avignon. Deux œuvres sont conservées à Rome à la villa Borghese, une au Louvre et une à Toulouse. Il est considéré comme un peintre important de l’école provençale.


  ECCE-HOMO, musée des Beaux-Arts de châlons. Par Simon de Chaalons


 

NAVLET :  ( les frères victor, Joseph, Gustave) ancienne rue d’Oran.
Jean-Baptiste NAVLET est vannier mais aussi maitre de dessin à l’école normale de Châlons. Il transmet la passion du dessin à au moins à trois de ses quinze enfants.
Le premier des frères est Louis-Victor (1819-1886). Né le 8 novembre 1819 à Châlons , mort à Paris. Dessinateur et peintre.
En 1844, il s’installe à Paris et expose au Salon à partir de 1848. En 1852, il peint une toile monumentale : « Vue générale de Paris prise en ballon » que l’Etat lui achète. La toile est actuellement exposée au musée d’Orsay à Paris, c’est le plus grand tableau de ce musée. A la même époque, il peint une vue de Notre-Dame et une vue du Louvre que l’on peut voir au Musée Carnavalet à Paris. La gloire commence à arriver avec des commandes en particulier de l’Etat .
Il décore divers édifices en France mais aussi à Rome où il séjourne souvent ainsi qu’au Vatican Il meurt des suites d’une intervention chirurgicale. La ville de Châlons acquiert plusieurs de ses œuvres.
  Tableau du sénat par Victor NAVLET
Son frère Joseph NAVLET : (1821-1889)
Né le 11 février 1821 à Châlons-mort à Paris. Peintre
Elève d’Abel de Pujol aux Beaux-Arts de Paris, il se spécialise dans la peinture d’histoire et expose régulièrement au Salon à partir de 1848. Son talent semble cependant avoir été moins apprécié que celui de son frère. Il sera peintre de nombreuses scènes historiques Il meurt des suites d’une attaque de paralysie.
  Musée de Compiègne, « revue de la garde nationale » par Joseph NAVLET
  Notre-Dame par Joseph NAVLET

Gustave André Ponce NAVLET : (1832-1915)
Né à Châlons, et mort à Reims. Sculpteur.
En 1861, au concours régional de Châlons qui se tient au Jard, il présente une allégorie de la Champagne ainsi qu’une statue monumentale « la France protégeant la Syrie ».La ville lui offre une bourse qui lui permet d’aller à Paris où il étudie la sculpture de 1863 à 1870.Il obtient le premier prix de figure au concours général des fabricants de bronze d’art. Il s’établit à Reims peu avant 1885, et c’est dans les caves de Reims et d’Epernay qu’il va réaliser des bas-reliefs imposants. Il décore surtout le foudre pouvant contenir 200 000 bouteilles qui sera présenté à l’Exposition universelle de Paris en 1889 après un long voyage. Il a fallu 12 paires de bœufs et 18 chevaux pour le tirer d’Epernay à Paris. Le foudre obtient le second prix après la tour Eiffel. Il est encore visible à Epernay. Le musée des Beaux-Arts conserve plusieurs de ses œuvres. Il reste également de lui les deux frontons du musée, place Godard, sculpté en 1890-1891.
          


 

DAVID  : (rue Maxime) 1798-1870 , né à Châlons, port à Passy. Peintre.
Ancienne rue de Tunis.
Il passe de la magistrature à la peinture, sa véritable passion. En 1834 il expose au Salon un portrait de B. WEST. Remarque par les ducs d’Orléans et de Nemours, il est invité aux Tuileries pour peindre les membres de la famille royale. Il quitte définitivement la magistrature pour se consacrer exclusivement à la peinture et excelle dans les portraits en miniatures des gouvernants.
     Portait d’une femme anonyme de Maxime DAVID, musée de REIMS


 
DESCARTES  ( impasse René) 1596-1650 . Mathématicien, physicien, philosophe.
Né à La Haye (Indre-et-Loire), mort à Stockholm.
Il fait ses études chez les jésuites avant de s’engager comme volontaire dans les armées du Prince de Nassau en 1617 puis dans celle de l’électeur de Bavière en 1619. En 1628, il est présent au siège de La Rochelle. Sa carrière militaire prend fin et en 1629, il se rend en Hollande pour se consacrer à des travaux philosophiques. Il est connu pour le célèbre « Discours de la méthode ». Pendant 2o ans, il voyage à travers l’Europe avant de rejoindre Stockholm en 1649 à l’invitation de la reine de Suède. Il meurt l’année suivante d’une pneumonie. Tout au long de sa vie trois ordres de préoccupations occupent sa pensée : l’un scientifique, l’autre métaphysique et le troisième moral. Il a apporté des contributions importantes aux mathématiques notamment en géométrie. Il est considéré comme l’un des fondateurs de la philosophie moderne qui marque un tournant décisif dans la pensée occidentale.
»Cogito ergo sum ».  La célèbre formule :« je pense donc je suis « est une expression clé de la philosophie de Descartes. Il cherche à trouver une vérité absolue qui puisse servir de fondation pour sa pensée. Le simple fait de penser, de douter, de raisonner implique nécessairement l’existence de l’être qui pense.




 

 
ASSOCIATION FONCIERE ( rue de l’ ) :  
Créée à la suite de l’implantation de 26 pavillons grâce au regroupement des propriétaires en Association Foncière Urbaine.

 

MADAGASCAR :  nom donné à la rue reliant la rue des Frères Navlet au chemin de la Batellerie pour perpétuer l’appellation du quartier suite à la colonisation de l’île par les Français.
Grande île de l’océan Indien à l’ouest de l’Afrique de l’Est dont elle est séparée par le canal du Mozambique. Sa capitale est Antananarivo.
L’expédition de Madagascar est une intervention militaire qui a conduit à la colonisation de l’île.  Il y eut en fait deux expéditions, la première en 1881-1882 qui aboutit à la signature d’un protectorat peu appliqué et la seconde en 1894-1895 qui conduit in fine à l’annexion de Madagascar en 1896. En 1897, le général GALLIENI fait déposer la reine malgache et abolit la royauté. La France est désormais la seule souveraineté. L’action française de Galieni, sous le nom de « Pacification de Madagascar » se poursuit pour réprimer les révoltes et l’insurrection.
Madagascar retrouve son indépendance en deux temps, le 14 octobre 1958 en temps qu’état indépendant membre de la communauté française, puis le 26 juin 196O en tant qu’état indépendant et souverain. Cette date est le jour de la fête nationale. Madagascar garde des liens étroits avec la France, la langue officielle est toujours le français.

 


BATTELLERIE (chemin de la) : la batellerie était très importante à Châlons. Le trafic fluvial était considérable, le blé, le vin, le bois et toutes les marchandises étaient expédiés à Paris par la Marne par bateaux à fond plat et Châlons comptait plusieurs ports.

 
 

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